Une ombre dans la nuit éclaire mes lumières
Comme un papillon enivré se grisant sous les réverbères
A la recherche de la chaleur dans ce froid hivernal
A l’heure où les bruits se perdent dans un vide sidéral.
Captivée par les bruissements de sa cape relevée
Je cherche la quiétude de ce cocon protecteur pour me rassurer
Dans l’envergure de son long manteau noir déboutonné
Je me dirige dans ses bras, d’un pas sur, hypnotisée.
Au chaud, emmitouflée dans son fourreau
Je sens en moi, des frissons brûlant ma peau
Je délire sous les vapeurs de la fièvre
Qui assèche mon corps jusqu’au bout des lèvres.
La force me manque pour résister, envie de sombrer
Dans son monde où de sa main glacée
Elle m’invite pour une dernière valse endiablée
Ma robe immaculée virevolte à satiété.
En une morsure, ses os froids et saillants
M’agrippent, m’emprisonnent, je me débats mais pourtant
Enserrée comme dans un étau, le souffle diminué
Je cherche l’oxygène qui commence à se raréfier.
Telle une sangsue avide, logée dans son pardessus poussiéreux
Elle aspire mon âme comme un vampire au charme ténébreux
Pour en extraire le jus, le nectar de mes pensées et ensevelir
Toute la magie de mes souvenirs.
Une ombre dans la nuit éclaire mes lumières
Dans mes pensées les plus floues, à l’orée du cimetière
La grille qui grince me lance une lancinante prière
Elle m’appelle, les yeux fermés, … je me laisse faire…
Isabelle
Comme un papillon enivré se grisant sous les réverbères
A la recherche de la chaleur dans ce froid hivernal
A l’heure où les bruits se perdent dans un vide sidéral.
Captivée par les bruissements de sa cape relevée
Je cherche la quiétude de ce cocon protecteur pour me rassurer
Dans l’envergure de son long manteau noir déboutonné
Je me dirige dans ses bras, d’un pas sur, hypnotisée.
Au chaud, emmitouflée dans son fourreau
Je sens en moi, des frissons brûlant ma peau
Je délire sous les vapeurs de la fièvre
Qui assèche mon corps jusqu’au bout des lèvres.
La force me manque pour résister, envie de sombrer
Dans son monde où de sa main glacée
Elle m’invite pour une dernière valse endiablée
Ma robe immaculée virevolte à satiété.
En une morsure, ses os froids et saillants
M’agrippent, m’emprisonnent, je me débats mais pourtant
Enserrée comme dans un étau, le souffle diminué
Je cherche l’oxygène qui commence à se raréfier.
Telle une sangsue avide, logée dans son pardessus poussiéreux
Elle aspire mon âme comme un vampire au charme ténébreux
Pour en extraire le jus, le nectar de mes pensées et ensevelir
Toute la magie de mes souvenirs.
Une ombre dans la nuit éclaire mes lumières
Dans mes pensées les plus floues, à l’orée du cimetière
La grille qui grince me lance une lancinante prière
Elle m’appelle, les yeux fermés, … je me laisse faire…
Isabelle